L’étude d’un assemblage d’os humains néandertaliens découvert dans la Troisième caverne de Goyet (Belgique) met en évidence un cannibalisme sélectif ayant ciblé principalement des femmes adultes et des enfants il y a entre 41 000 et 45 000 ans. Le profil biologique des victimes, identifié pour la première fois, dévoile qu’elles faisaient partie d’un groupe extérieur à la communauté où elles ont probablement été amenées pour y être consommées à des fins d’alimentation, plutôt que dans un contexte rituel, comme le suggère la présence de traces similaires à celles retrouvées sur les os d’animaux consommés par les occupants du site de Goyet.
© Institut royal des Sciences naturelles de Belgique/Scientific Reports